Bonjour tout le monde :)

Hello,

content de rejoindre ce forum à son début en lui souhaitant un beau développement

J'ai 35 ans et je vis en région parisienne, j'ai eu la chance de pouvoir faire six ans de scoutisme étant plus jeune et donc de commencer à dormir dans les bois et à m'inititer aux différentes techniques qui nous passionnent dès l'age de neuf ans. Puis j'ai passé deux ans à l'armée au début de ma vie active qui m'ont permit de comprendre quelles sont les exigences professionnelles qui accompagnent ce type de savoir faire.

Tout cela m'a fait cumuler au fils des années plusieurs centaines de nuit en bivouac qui font qu'aujourd'hui, outre le bonheur de communier avec la nature qui est toujours présent, je ne suis plus vraiment intéressé en soit par le bivouac au week-end qui est devenu avec le temps aussi banal et palpitant que de dormir chez moi.

Dès questions ont commencé à poindre dans mon esprit:

Combien de temps suis-je capable de vivre comme ca?
Combien de temps suis je capable de vivre avec la pluie et le froid?
Quels problèmes je rencontreraient dans ces situations?
Et finallement quelles techniques puis je développer pour faire face à ces difficultés?

J'en suis donc venu à m'intéresser à la rando-bivouac au long court en autonomie ou semi autonomie et développe mes compétences en ce sens. Je suis dorénavent dans l'optique de parvenir à en faire un mode de vie viable à moyen terme, c'est à dire un an, sur le territoire européen. Cela reparamètre complètement la façon d'envisager le bivouac, les choix de matériels etc. puisqu'il faut prendre en compte la résistence, la durabilité, le poids etc etc. Passer un mois sur le terrain suffit à constater que des produit qui sont géniaux pour un week end ou une semaine et qui durent quelques années pour la majorité des gens ne sont absolument pas viable sur des sorties prolongées à cause d'une usures trop rapide, d'un manque de polyvalence etc.

Bien sur tout cela n'est d'aucun intéret sans pratique et bien que les occasions de prendre des congés prolongés sont rares j'ai récemment fait le chemin de compostelle et traverser la France a/r à pieds en bivouac. Mon prochain projet à l'étude est de passer un, deux ou trois mois dehors, en hivers.

Je serai très heureux de pouvoir vous partager mon exérience en ce sens et si d'autres membres sont dans une optique similaire ce sera un plaisir tout particulier d'échanger

Bonjour à toi alors super ta démarche et oui perso je suis heureux de te compter parmis nous et oui ça m'interesse fortement ton point de vu ton optique et bien-sur les résultats de tes essayes et recherche personnel si je peu t'aider je le ferais avec plaisir j'ais aussi marcher pas mal sur le chemin de st jaques en plusieurs fois mais sans argent donc en autonomie et surtout grosse débrouille et là seulement ce chemin deviens vraiment intéressant en France .
Pour l'espagne il existe des structure sur donation donc c'est plus simple mais je trouve le mélange des pays (des gens parlant différente langue et une solidarité parfois surprenante rien à voir sur le chemin français) super enrichissant.

Et j'ai développer des aptitude à a faire est refaire de façon totalment improvisé et parfois on ma aidé aussi

Oui Compostelle en bivouac c'est vraiment magique, comme tu dis en France c'est là que ca devient intéressant. Effectivement c'est compètement différent en Espagne, il y a des auberges partout, et surtout, il y a des pélerins! lol En france c'est plutôt désertique, en particulier la voie de Tours., on peut marcher plusieurs jours sans voir personne, j'ai même croisé un pélerin qui en partant de chez lui n'a vu personne pendant 20 jours! En tout cas pour le bivouac c'est vraiment génial.

Boiroudeur a écrit:Oui Compostelle en bivouac c'est vraiment magique, comme tu dis en France c'est là que ca devient intéressant. Effectivement c'est compètement différent en Espagne, il y a des auberges partout, et surtout, il y a des pélerins! lol En france c'est plutôt désertique, en particulier la voie de Tours., on peut marcher plusieurs jours sans voir personne, j'ai même croisé un pélerin qui en partant de chez lui n'a vu personne pendant 20 jours! En tout cas pour le bivouac c'est vraiment génial.

Ca fait plaisir de voir un connaisseur de se chemin car beaucoup pense que c'est super simple mdr tout dépend si prend beaucoup d'argent ou non mais ceux qui pense que c'est facile me font bien rigoler car finalement même en france c'est surprenant le nombre d'endroit ou il y a personne en vu.

Que parfois l'eau potable si tu te la fais pas toi même ba tu en aura pas une goutte enfin j'ais trouvé ce chemin incroyable varié niveau tout que ce sois les plantes le climat les chemin plat ou avec des monter et des descente parfois atroce parfois le pleins soleil a bruler sur place parfois la pluie pendant plusieurs jours ... Enfin c'est un chemin tres formateur je trouve pour commencer à vois ce que ça donne de galerer seul .

Oui en effet, faire le chemin avec peu d'argent ou suffisamment pour aller dans les auberges tout les jours change totalement l'expérience qu'on a du chemin. Les deux sont incomparables et ca ressort très clairement sur le chemin quand on se croise entre pélerin. En faisant le chemin en bivouac on bascule vraiment dans un autre monde, dans un autre rapport au temps, dans une autre relation à la nature et aux éléments. La sensation même d'être en chemin est complètement différente, quand on s'arrête dans un bois au bords du chemin la sensation d'être en chemin est beaucoup plus présente qu'en s'arretant dans une auberge ou l'on fait étape.

C'est le chemin tout entier qui est une étape, en marchant on se dit parfois "tiens je pourrai dormir là ou là" ou bien "whao cet endroit est un super spot!". La disctinction psychologique entre ce qui fait que l'on se sent à l'abri, en quelque sorte chez soit, ou bien en chemin disparait. Tout le chemin devient potentiellement chez soi, à l'abri. On est confronté très profondément au lacher prise car il n'y a pas d'étape à atteindre pour le soir, si l'on veut s'arrêter jusqu'au lendemain on peut.  Se pose alors inévitablement la question de ce qui nous pousse à marcher, pourquoi est ce que je veux marcher tant de kilomtères par jour, qu'est ce que cela m'apporte. On lache peu à peu le mental pour se régler sur l'environnement, sur la nature.

On apprends à replacer sa confiance en la vie plutôt qu'en nous même en tant qu'entité si bien que les choses se simplifient et que l'on se fait moins de soucis. Cela apporte également une plus grande ouverture qui permet à l'inconnu et à l'improbable de survenir plutot que de tout vérouiller par notre besoin de controle et de planification. Je ne me suis jamais autant réveillé de bonne heure que lorsque mon téléphone est tombé en panne et que je me suis trouvé contrains de vivre sans mesure du temps. J'ai passé un mois entier à vivre sans heure, simplement avec le soleil et mes sensations pour seule horloge, pour savoir quand faire une pause, quand manger, quand monter mon bivouac, et curieusement je n'ai jamais été aussi bien réglé et ca n'a jamais été aussi facile qu'à ce moment là.

une super expèrience hors du temps